Les indices européens tendent à réduire leurs pertes dans le sillage de l'ouverture en hausse des marchés américains et la publication d'une statistique américaine témoignant d'une amélioration du moral des ménages américains. La nervosité est toutefois palpable alors que les nouvelles en provenance du Mexique incitent les autorités sanitaires mondiales à relever leur niveau d'alerte pandémique et l'actualité sur le front des banques américaines cristallise de nouveau les inquiétudes.

A moins d'une heure de la cloche, le CAC 40 décroche de 0,6% 3083 points, tandis que Londres et Francfort cèdent tous deux 1,5%. L'indice paneuropéen recule lui de 1,1% à 2293 points.

A Wall Street, les indices sont dans le vert à l'image du Dow Jones qui prend 0,2% et du Nasdaq qui gagne 0,6%.

La confiance du consommateur américain s'est améliorée bien plus que prévu, d'après l'indice du Conférence Board qui a augmenté à 39,2 en avril contre 26,9 en mars

Cependant, le risque de pandémie planétaire de 'grippe porcine' continue d'inquiéter le marché, d'autant que les autorités sanitaires mondiales ont relevé leur niveau d'alerte de 3 à 4 sur une échelle de 6.

La santé des banques américaines cristallise aussi les inquiétudes. D'après le Wall Street Journal, les conclusions du 'stress test' auraient mis en évidence une insuffisance des fonds propres des deux géants Bank of America et Citigroup, ce que les intéressés s'efforcent de démentir.

En France, le nombre de demandeurs d'emploi en mars a progressé de 63 400 contre 79 900 en février.

Du côté des valeurs, Air Liquide cède 5,1% après avoir dévoilé un chiffre d'affaires de 2.997 millions d'euros au 1er trimestre 2009, en baisse de 3% en variation publiée, et 'repositionné' son objectif pour l'ensemble de 2009 sur des niveaux de chiffre d'affaires et de résultat net 'proches de ceux de 2008'.

La lanterne rouge du CAC40 demeure Renault avec -5,8%, suivi de Bouygues (-5,8%) et Arcelor Mittal (-5,2%).

Theolia se met en évidence du côté des baisses en lâchant plus de 9,5%, après avoir dévoilé dans la matinée des résultats 2008 en perte, la crise financière ayant entraîné de lourdes dépréciations d'actifs. Sa perte nette atteint 244,1 millions d'euros sur l'exercice.

SEB lâche 5,9% après avoir annoncé un recul de 5,5% de son chiffre d'affaires au premier trimestre 2009, à 686 millions d'euros (-4,8% à taux de changes constants).

Thomson grimpe de 6,3% après avoir présenté de son côté un chiffre d'affaires de 915 millions d'euros pour le premier trimestre, en hausse de 3,1%, et annoncé l'obtention d'un moratoire avec ses créanciers.

Ipsen prend 4% après la publication de ventes consolidées de 251,8 millions d'euros au premier trimestre 2009, en hausse de 5,4% d'une année sur l'autre et de 5,8% hors effets de change. Hors effets de change, les ventes de médicaments ont enregistré une croissance de 7,3%, tirée par les ventes de la franchise endocrinologie, en hausse de 32,5%.

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