Le plan, présenté pour la première fois à l'été 2021, fait partie d'un effort soutenu par les États-Unis pour remédier aux pénuries d'électricité criantes du Liban en utilisant le gaz égyptien fourni via la Jordanie et la Syrie.

Un responsable américain a déclaré plus tôt cette semaine que l'approbation finale de l'accord entre les pays permettrait à Washington d'évaluer si l'accord était conforme aux sanctions américaines contre la Syrie, après quoi le gaz pourrait "enfin circuler".

L'ambassadeur d'Égypte au Liban n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Les États-Unis ont promulgué la loi César en 2019 leur permettant de geler les avoirs de toute personne traitant avec la Syrie, dans le but de forcer le président Bachar el-Assad à mettre fin à une guerre civile de 11 ans et à accepter une solution politique.

Le Liban a déclaré que le gaz égyptien, combiné à un accord distinct pour importer de l'électricité de Jordanie, pourrait faire passer l'alimentation électrique du pays de quelques heures par jour à un maximum de 10 heures par jour.

Ces accords sont la pierre angulaire du plan du gouvernement libanais visant à réorganiser le secteur de l'électricité en augmentant l'offre d'électricité, puis en augmentant les prix dans le but de combler le déficit de la compagnie d'électricité publique dans un contexte de crise économique écrasante.

La Banque mondiale s'est engagée à financer les deux opérations, à condition que des réformes soient apportées au secteur de l'électricité du Liban, qui a contribué à hauteur de dizaines de milliards de dollars à l'énorme dette publique du pays.

Un porte-parole de la Banque mondiale n'a pas pu être joint immédiatement pour savoir si ses conditions avaient été remplies.