Le Royaume-Uni avait exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation face au projet, sur lequel les dirigeants de l'Union européenne (UE) avaient trouvé un accord à la fin du mois dernier.

Après avoir atteint un pic en 2008 à 11,5 milliards de livres (13,27 milliards d'euros), le montant total des primes distribuées à Londres a fondu de plus de moitié à 4,4 milliards, selon des chiffres du Centre for Economics and Business Research. Il devrait avoisiner en 2013 1,5 milliard de livres et encore diminuer dans les années à venir.

"Le parlement n'a pas cédé à la pression du gouvernement britannique et n'a accepté aucun changement au plafonnement des primes", a expliqué Udo Bullman, eurodéputé allemand. "Malgré la vive résistance de certaines capitales et du secteur financier, l'Europe sera un peu plus juste à partir de 2014."

Le texte laisse la possibilité de relever le seuil fixé au montant du salaire, dans la limite du double, si une majorité d'actionnaires s'y dit favorable.

John O'Donnell, Nicolas Delame et Julien Dury pour le service français