Le cabinet du Premier ministre japonais Fumio Kishida comprendra cinq femmes ministres, soit le même nombre que dans les deux administrations précédentes, ont rapporté les médias japonais mercredi, alors que le Premier ministre cherche à améliorer sa cote de popularité en faisant appel à de nouveaux visages.

Kishida, qui a pris ses fonctions il y a deux ans, a vu sa popularité chuter ces derniers mois après une série de scandales, notamment des erreurs de données liées aux cartes d'identité du gouvernement et l'arrestation d'un vice-ministre soupçonné de corruption.

Selon un sondage réalisé la semaine dernière par le radiodiffuseur public NHK, 43 % des personnes interrogées désapprouvent la direction de M. Kishida, tandis que 36 % l'approuvent.

Yoko Kamikawa, ancienne ministre de la justice qui a supervisé l'exécution de la secte apocalyptique Aum Shinrikyo, auteur d'un attentat meurtrier au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995, deviendra ministre des affaires étrangères, selon les médias.

Sanae Takaichi restera ministre de la sécurité économique. M. Kishida a également nommé trois autres femmes sans expérience ministérielle préalable à des postes de supervision de la baisse de la natalité, de la revitalisation des économies régionales et de la reconstruction des zones dévastées par un tremblement de terre et un tsunami massifs il y a dix ans.

Le nombre de femmes au sein du cabinet est identique à celui des cabinets précédents dirigés par les anciens premiers ministres Junichiro Koizumi et Shinzo Abe.

M. Kishida a également nommé Minoru Kihara, homme politique favorable à Taïwan, à la tête du ministère de la défense, tout en maintenant Shunichi Suzuki au poste de ministre des finances et Yasutoshi Nishimura au poste de ministre de l'économie, ont indiqué les médias.