La commission d'enquête aura pour objectif de faire la lumière sur la question de savoir si TikTok promeut certains contenus dans certaines parties du monde, à l'exclusion de la Chine, afin de fragiliser ou non ses utilisateurs étrangers, selon Claude Malhuret, sénateur chef de file sur le sujet.

Elle se penchera également sur les obligations de la plateforme en matière de protection des données personnelles.

La populaire application de médias sociaux chinoise fait l'objet d'un examen minutieux en Europe, où elle est susceptible d'être soumise à des règles plus strictes de l'UE en matière de contenu en ligne, car son nombre d'utilisateurs actifs dépasse un seuil fixé par la loi sur les services numériques (DSA).

La plate-forme en ligne fait également face à des critiques aux États-Unis où une commission de la Chambre des représentants prévoit de voter le mois prochain sur un projet de loi visant à bloquer son utilisation aux États-Unis.

La commission, approuvée hier soir par une conférence des présidents des groupes politiques du Sénat, commencera à travailler à partir du 1er mars avec 19 membres du Sénat.