(FXCM.fr)- Cette semaine de trading n’aura pas failli en termes de fondamentaux importants, avec la publication ce vendredi des chiffres du chômage aux USA. Il sera intéressant de voir la réaction des traders aux chiffres d’emploi attendus en amélioration pour la première fois en 4 mois, avec 60.000 créations d’emplois escomptées par les analystes et des créations d’emplois de l’ordre de 80K pour le secteur privé. Rappelons que c’est notamment la situation du marché du travail ainsi que celle des prix (situation déflationniste) qui a poussé la Fed à prendre des mesures tel que révélé par la réunion du FOMC de cette semaine. Si le chiffre réel se révélait égal ou supérieur au consensus, il est probable que le billet vert inscrive des gains de court terme, ne serait-ce que dans un processus de prises de bénéfices, provoquant ainsi des pullbacks sur la majorité des actifs risqués.

Toujours en Amérique du nord, le Canada sera également à l’honneur avec les chiffres d’emplois attendus en progression, avec 15.000 créations d’emplois pour le mois d’octobre. Le dollar canadien a repris une course haussière face au billet vert, et menace d’atteindre la parité, aussi cette publication se révèlera importante pour les traders du loonie.

En ce qui concerne la matinée, on retiendra la publication de l’indice des prix à la production au Royaume Uni, attendu en stagnation en termes annuels à 4.4%, chiffre mettant en avant la poursuite de la hausse de l’inflation, alors que la BoE a opté pour un statu quo dans sa politique monétaire. Le rapport trimestriel d’inflation qui sera publié au courant de la semaine prochaine se révèlera très importante dans la mesure où la hausse continuelle de l’inflation pousse les officiels à agir dans le sens d’une hausse de taux d’intérêt, option demandée par un membre de la BoE depuis des mois désormais. Les ventes au détail de la Zone Euro feront également partie de l’agenda de la matinée, chiffre qui devrait s’accélérer selon les économistes, signalant ainsi que la reprise est de plus en plus ferme dans la Zone Euro. Couplé au fait que l’inflation progresse, la Zone Euro est loin d’emboîter le pas sur ses homologues américains ou anglais et sera poussée à agir dans le sens d’une hausse de taux d’intérêt au courant de l’année prochaine à l’instar des banques centrales australienne ou néo zélandaise.

Au Japon, la Banque du Japon a conservé le taux d’intérêt de l’économie au niveau actuel et a maintenu son programme d’achats d’actifs inchangé ; les officiels japonais n’ont pas encore réagi à la décision de la Fed qui handicape quelque peu leur secteur domestique dans la mesure où le yen continue de s’apprécier face à son homologue américain, mettant ainsi à mal le secteur di commerce extérieur japonais. En Australie, le rapport australien de politique monétaire a mis en avant que les récents gains de l’aussie mettraient à mal les futures hausses de taux de la RBA.