Les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) atteignent 87,2 milliards d'euros contre 82,3 milliards.

Les recettes (nettes des remboursements et dégrèvements) s'établissent à 68,2 milliards d'euros contre 65,2 milliards.

"A fin mars, les recettes fiscales nettes se présentent en progression d'une année sur l'autre. Cette progression est principalement portée par les encaissements d'impôt sur le revenu et de taxe sur la valeur ajoutée, tandis que les encaissements d'impôt sur les sociétés connaissent une très légère diminution, non significative à ce stade de l'année par rapport à 2011 ", écrit le ministère dans un communiqué.

"La progression des dépenses est conforme à la prévision de la loi du 14 mars 2012 de finances rectificative pour 2012", ajoute le ministère.

Le déficit de l'Etat est la principale composante du déficit public qui comprend aussi les comptes sociaux et ceux des collectivités locales.

La France s'est engagée à réduire le déficit public à 4,5% du PIB fin 2012, après 5,2% en 2011, pour revenir en 2013 à la limite européenne de 3%.

François Hollande, élu dimanche à la présidence de la République, prévoit d'équilibrer les comptes publics en 2017.

Le président, qui prendra ses fonctions le 15 mai, compte demander à la Cour des comptes un audit sur l'exécution du budget 2012. Ses conclusions sont attendues en juin.

La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a déclaré mercredi que cet audit ne ferait apparaître "aucune surprise" pour le volet dépenses. S'agissant des recettes, elle a indiqué qu'il faudrait attendre cet été pour en savoir plus.

Matthias Blamont, édité par Thierry Lévêque