Cela a contribué à étayer certains points de vue sur le marché selon lesquels les taux d'intérêt américains pourraient devoir rester élevés. Toutefois, la forte escalade des tensions au Moyen-Orient au cours de la semaine a fait en sorte que l'humeur reste prudente sur les marchés.
Les prix du pétrole ont augmenté. Le pétrole brut américain a récemment augmenté de 1,35 % pour atteindre 84,62 dollars le baril et le Brent était à 87,08 dollars, en hausse de 1,47 % sur la journée.
À Wall Street, le Dow Jones Industrial Average a perdu 62,02 points, soit 0,18 %, à 33 742,85, le S&P 500 a gagné 2,76 points, soit 0,06 %, à 4 379,71 et le Nasdaq Composite a ajouté 44,47 points, soit 0,33 %, à 13 704,15.
L'indice paneuropéen STOXX 600 a progressé de 0,15 % et la jauge MSCI des actions du monde entier a gagné 0,04 %.
L'indice américain des prix à la consommation a augmenté de 0,4 % en septembre en raison de la hausse des coûts de location, mais une modération constante des pressions inflationnistes sous-jacentes a soutenu les attentes du marché selon lesquelles la Fed ne relèverait pas ses taux d'intérêt le mois prochain.
La hausse récente des actions a fait suite à des commentaires de responsables de la Réserve fédérale suggérant que les taux d'intérêt américains - qui tendent à déterminer les coûts d'emprunt mondiaux - pourraient avoir atteint leur maximum.
Dans les premiers échanges, les rendements de référence américains à 10 ans étaient en hausse de 1,5 point de base (pb) à 4,611 %, après avoir atteint leurs plus bas niveaux en deux semaines.
"Dans l'ensemble, le rapport (sur l'IPC) n'est probablement pas suffisant pour suggérer au FOMC qu'il doit resserrer sa politique en novembre", a déclaré Stuart Cole, macroéconomiste en chef chez Equiti Capital.
Sur le marché des changes, l'indice du dollar a augmenté de 0,615 % à 106,310, tandis que l'euro a baissé de 0,63 % à 1,055 $.
L'or au comptant a baissé de 0,1 % à 1 871,65 dollars l'once.
