Les données publiées mardi par l'ACEA montrent que 1.230.235 véhicules ont été vendus en avril dans les pays de l'Union européenne et ceux de l'Association européenne de libre-échange (Islande, Norvège et Suisse), soit un recul de 6,8% par rapport au même mois de 2016.

Parmi les grands pays européens, la Grande-Bretagne a subi la plus lourde contraction de son marché automobile, avec une chute de 19,8%, suivie par l'Allemagne (-8,0%), la France (-6,0%) et l'Italie (-4,6%). Le marché espagnol a progressé pour sa part de 1,1%.

Sur les quatre premiers mois de l'année, la tendance reste positive, avec une hausse de 4,5% (contre +8,2% à fin mars), à 5.487.695 véhicules.

L'Italie affiche la plus forte hausse sur la période, avec une progression de 8% de son marché automobile, suivie de l'Espagne (+6,1%), de l'Allemagne (+2,5%), de la France (+2,0%) et de la Grande-Bretagne.

Hormis trois constructeurs - Toyota (+4,8%), Kia (+8,1%) et Suzuki (7269.T> (+11,4%) - tous les grands noms de l'automobile ont subi un recul de leurs ventes en avril, l'italo-américain Fiat Chrysler s'en tirant le moins mal avec un repli limité à 0,5%.

PSA Peugeot Citroën a vu ses ventes se replier de 6,7% le mois dernier tandis que celles d'Opel, la filiale européenne de General Motors que va racheter le constructeur français, ont plongé de 13,3%.

Renault affiche des performances moins mauvaises que le marché avec un repli de 2,9% de ses ventes, tout comme Daimler (-2,5%).

Volkswagen a enregistré des livraisons en baisse de 9,0% et Ford un recul de 11,5%.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français)