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En dépit d’un bref passage à vide, suite à la publication d’une croissance américaine jugée « trop » robuste au troisième trimestre, les principales places boursières ont terminé la semaine sur une note positive ; certaines d’entre elles ayant enregistré de nouveaux records annuels. La tendance a été soutenue par la baisse des taux de la BCE et par les commentaires rassurants de la FED, puisque les dernières statistiques ne devraient pas remettre en cause la poursuite du quantitative easing à plein régime d'ici la fin de l'année.


Indices

Sur la semaine écoulée, le DAX et le DOW JONES ont enregistré de nouveaux records historiques, engrangeant respectivement 0.8 et 0.9%. Le CAC40 a lui aussi enregistré un nouveau record au-delà des 4350 points, mais il termine la semaine en baisse de 0.3%. La consolidation continue de s'effectuer sans réelle intensité comme en témoigne le VIX qui reste sous la barre des 13 points.


Evolution du CAC40 (jaune) et du taux directeur de la BCE (blanc)




La progression indicielle s'accompagne d'une réduction du taux directeur de la BCE, passant de 1.25% à 0.25% sur les 18 derniers mois.


Matières premières

Le pétrole a vu son hémorragie baissière stoppée avec un WTI qui cote 95 USD le baril et le brent qui regagne un peu de terrain à 105 USD.
Cela n'a pas empéché le CRB de plonger de 5% avec une baisse globalisée des matières premières, favorisée nettement par la dépréciation de la devise américaine.

Concernant les métaux précieux, l’or montre un peu de nervosité mais subit toujours une puissante pression vendeuse sous les 1300 USD l’once. L’ensemble de ce compartiment continue de souffrir des anticipations des investisseurs sur un ralentissement de la politique de la Fed.


Marché obligataire

Le marché obligataire a globalement connu une légère appréciation la semaine dernière. Le T-bonds a augmenté de 14 points pour terminer à 2.74, le taux à 10 ans grecs s’est également tendu de 25 points à 7.94. L’OAT, le bund et le taux espagnol ont pris en moyenne 7 points pour s’établir respectivement à 2.20, 1.74 et 4.08. La dégradation de la note souveraine française a finalement eu peu d'impact sur les taux de refinancement.


Analyse sectorielle

L’étude de la microéconomie de la zone euro donne des arguments en faveur d’une consolidation du "compartiment actions" du vieux continent. En effet, le pessimisme des analystes est clairement visible avec de nombreux réajustements à la baisse de leurs anticipations de bénéfices des sociétés européennes. Cela a pu être constaté également lors des publications avec de nombreux "profit warning" de sociétés françaises qui ressentent clairement un ralentissement économique, ces dernières étant aussi impactées par les taux de change.

Cette semaine, le bal des publications va prendre fin avec notamment les chiffres trimestriels de Bouygues, Eads ou encore Vivendi en France. Outre-Atlantique, les résultats de Cisco et Walmart seront également suivis de près.


* Liste des publications aux Etats-Unis (+ 50 milliards de dollars)

* Liste des publications en France (+ 5 milliards d'euros)


Marché des changes

L’effritement de l’euro s’intensifie avec la baisse des taux en Europe et les bonnes statistiques de l’emploi aux Etats-Unis. La baisse d’un cran de la note de la France par Standard & Poor’s a pesé également dans le comportement de la monnaie unique. Néanmoins, la parité avec le dollar trouve un point d’équilibre temporaire sous les 1.34 USD. L’hégémonie du billet vert se vérifie contre le yen qui reprend le chemin de la hausse au delà des 99 yens, ce qui permet au Nikkei de gagner du terrain.

Le "dollar index" progresse toujours et cette avancée pourrait s’intensifier avec un éventuel changement de cap de la Fed.


Statistiques économiques

Cette semaine, les investisseurs se focaliseront principalement sur le PIB du 3eme trimestre de la zone euro publié jeudi. La production industrielle et les prix à la consommation seront également surveillés en Europe.

Parallèlement, les opérateurs prendront connaissance, aux Etats-Unis, de la balance commerciale, de l’indice Empire State et de la production industrielle. Le discours de Janet Yellen, l'actuelle vice-présidente de la Fed et future présidente désignée de l'institution, constituera l'autre point fort de la semaine.



Le laxisme des banques centrales entretient la valorisation des actifs financiers

Les performances des actifs financiers (actions, obligations d’Etats et corporates) sont poussées par les politiques monétaires accommodantes. Les actions internationales ressortent largement gagnantes sur ce mois d'octobre, mouvement appuyé également par les perspectives du FMI qui anticipe une amélioration de la croissance mondiale pour 2014 à 3.6% contre 2.9%.

Néanmoins, après 18 mois de tendance haussière, les indices actions se doivent prochainement de mettre en place une phase de respiration légitime. Dans ce mouvement de repli, l’équipe Zonebourse pourra alors renforcer ses positions actuelles sur l’ensemble des deux portefeuilles investisseurs. Ces derniers possèdent des performances nettes largement positives (20% pour le PEA et 30% pour l’International) et se caractérisent par une gestion sélective grâce à une méthodologie efficiente.

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