"Les actions européennes continuent de se négocier avec une forte décote par rapport aux États-Unis", observe Laura Corrieras, Equity Portfolio Manager, Indosuez Wealth Management. Elle ajoute que ce différentiel de valorisation a été accentué ces derniers mois par le potentiel de croissance lié à l'IA, plus fort aux États-Unis qui comptent les principaux acteurs mondiaux technologiques. "Néanmoins, les écarts de valorisation sont aujourd’hui plus importants dans les secteurs cycliques tels que les services financiers, l’énergie et les matériaux", résume-t-elle.

Pour Laura Corrieras, le rebond des valeurs cycliques observé en Europe a plusieurs moteurs. D'une part, elles bénéficient de la reprise des PMI (indice des directeurs d'achats) mondiaux et du cycle manufacturier ; et d'autre part, les investisseurs anticipent des réductions de taux qui pourraient intervenir avant l'action de la Fed.

Avant de conclure : "Le positionnement des investisseurs sur l'Europe est faible et les actions européennes offrent une certaine diversification face à la concentration actuelle du marché américain."