"Le FMI a annoncé la nuit dernière que ses ventes d'or aux banques centrales et au marché étaient maintenant terminées (403,3 millions de tonnes au total). Si vous avez acheté à votre petite amie/petit ami ou à votre mari/ femme une once d'or à Paris à Noël l'an dernier, cela vous aurait coûté 800 euros. Aujourd'hui, vous pourriez la revendre pour 1.060 euros et vous payer un très bon repas avec la différence", juge Société Générale Cross Asset Research.

"Le gain aurait été un peu plus modeste à Londres (puisque l'EUR/GBP s'est déprécié sur l'année passée), mais maintenant que les émissions du FMI sont derrière nous, le rebond de l'or se poursuivra, la confiance dans la monnaie fiduciaire restant faible et les taux directeurs demeurant très bas."

"Alors que Marks & Spencer propose actuellement des pots pourris à l'encens et à la myrrhe pour seulement 3,50 livres sterling, le prix du pétrole brut (contrat Brent) a inscrit un plus haut annuel à 93 dollars ce matin, soutenu par une accélération de la croissance et des conditions climatiques déplorables. Le pétrole a largement sous-performé l'or depuis début 2008, mais si les craintes mentionnées ci-dessus concernant les devises fiduciaires sont remplacées par un optimisme économique, la situation pourrait évoluer et le prix du pétrole pourrait augmenter fortement en valeur relative. Une tendance qui soutiendrait a priori la NOK et le CAD."

"Aux Etats-Unis, nous attendons les chiffres révisés du PIB et les ventes de logements anciens. L'amélioration de l'atmosphère économique soutient (très légèrement) l'indice S&P et devrait continuer de soutenir les devises à haut rendement."

"Enfin, nous resterons très attentifs aux opérations de refinancement de la BCE dans la mesure où la baisse des taux monétaires en euros est très fortement corrélée avec la dépréciation de l'euro. Les parités EUR/NOK, EUR/SEK et EUR/AUD restent notre moyen favori d'exprimer notre morosité vis-à-vis de l'euro."