À Paris, le CAC 40 a fini sur un gain de 1,05% (45,48 points) à 4.356,81 après avoir cédé jusqu'à 2% en début de matinée. Le Footsie britannique a pris 0,59% et le Dax allemand 0,89%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 progressait de 1,03% et le FTSEurofirst 300 de 1%.

Le prix du baril de brut, retombé sous 30 dollars en matinée, est reparti de l'avant à la mi-séance, porté par l'espoir d'une meilleure coordination des politiques de production des pays Opep et non-Opep, même si les déclarations d'intentions des deux parties restent vagues.

Le Brent se traitait à 31,78 dollars vers 16h30 GMT, en hausse de plus de 4%, et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s'échangeait à 31,41 dollars (+3,56%).

"Sans accord sur la production, les fondamentaux plaident pour la baisse. Avec un accord, le marché repart vers 40-60 dollars", résume David Hufton, du courtier PVM.

L'indice sectoriel Stoxx du pétrole et du gaz, en baisse en matinée, a pris 2,5%, celui des ressources de base 4,58%.

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street était en nette hausse, l'indice Dow Jones s'adjugeant 1,42% et le Nasdaq 0,63%, les investisseurs semblant oublier la prudence du début de séance avant les résultats d'Apple, attendus après la clôture, et du communiqué de politique monétaire de la Réserve fédérale, mercredi.

Aux valeurs en Europe, Siemens a bondi de 8,62% après avoir revu en hausse ses prévisions de résultats pour l'exercice à fin septembre et Philips a pris 6,09% après un bénéfice meilleur qu'attendu. Les deux groupes industriels se classent en tête du palmarès des plus fortes hausses de l'EuroStoxx 50.

A Paris, ArcelorMittal a pris 7,17% avec le rebond général des matières premières et Michelin (+4,37%) a profité de chiffres encourageants sur le marché du pneu.

(Danilo Masoni; Marc Angrand pour le service français)