À Paris, le CAC 40 perd 0,72% (-33,73 points) à 4.661,92 points vers 12h40. À Francfort, le Dax cède 0,44% et à Londres, le FTSE 0,41%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 abandonne 0,35% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,53%.

La Bourse d'Athènes, une nouvelle fois plombée par son compartiment bancaire, recule de 3,7%

La veille, les marchés actions avaient pourtant progressé à la faveur du sentiment des investisseurs qu'un accord entre la Grèce et ses créanciers n'était pas exclu.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a dit mercredi que la Grèce était déterminée à mettre en oeuvre des réformes, ajoutant cependant qu'elle déciderait elle-même lesquelles et qu'elle ne se les ferait pas imposer de l'extérieur.

Dans ce contexte d'incertitudes, les futures sur indices suggèrent une ouverture de Wall Street en demi-teinte.

Les actifs financiers jugés sûrs, dollar américain, franc suisse, yen, Bunds allemands, sont par ailleurs très recherchés.

Le pétrole, qui était bien orienté en début de matinée, est désormais en net recul en raison du sentiment que la fin du déséquilibre entre une offre abondante et une demande excessive n'est pas pour tout de suite.

La Bourse de Moscou affiche de son côté une hausse de plus de 2% à quelques heures d'un sommet à Minsk réunissant l'Ukrainien Petro Porochenko, le Russe Vladimir Poutine, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande, censé trouver une solution au conflit dans l'est de l'Ukraine.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)