Faute d'indicateurs majeurs et en l'absence d'un certain nombre d'opérateurs qui ont déserté les salles de marchés en raison des fêtes de fin d'année, la tendance a toutefois le plus grand mal à de dessiner, d'autant que les indices boursiers du Vieux continent tutoient des plus hauts de cinq ans.

À Paris, le CAC 40 cède 0,13% (5,56 points) à 4.272,09 points vers 11h20 GMT. À Francfort, le Dax perd 0,14% et à Londres, le FTSE abandonne 0,23%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 abandonne 0,23%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture stable de Wall Street.

Aux valeurs, on remarque la forte volatilité du titre de Banca Monte dei Paschi di Siena qui souffle le chaud et le froid alors de nombreux investisseurs craignent que la banque doive passer par la case nationalisation.

Sur le marché des changes, l'euro s'inscrit en hausse contre le dollar, même s'il a abandonné une partie des gains accumulés vendredi lorsqu'il avait frôlé 1,39 dollar. Il reste soutenu par les propos tenus par Mario Draghi dans le magazine allemand Der Spiegel publié samedi. Il y dit notamment ne pas penser qu'il soit nécessaire de baisser encore les taux et que la déflation ne menace pas la zone euro.

Rome a mis à prix 5,5 milliards d'euros à cinq et dix ans, dans le haut de la fourchette visée. Le rendement brut du 10 ans est ressorti en légère hausse à 4,11% contre 4,01% en novembre. Les titres à 5 ans ont été adjugés avec un rendement brut à 2,71%.

Nicolas Delame pour le service français