À Paris, le CAC 40 gagnait 0,15% à 3.412,83 points dans les premiers échanges. À Francfort, le Dax prenait 0,11% et à Londres, le FTSE prenait 0,05%. L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 avançait de 0,04%.

Pékin a annoncé que la production industrielle a accéléré au mois d'octobre en Chine, de 9,6% en rythme annuel, dépassant les attentes des analystes qui anticipaient une progression de 9,4%. Sur un mois, la hausse ressort à 0,81%. L'inflation a par ailleurs ralenti plus que prévu au mois d'octobre, la hausse des prix s'inscrivant à 1,7% contre 1,9% le mois précédent. Ce ralentissement laisse la porte nouvelle à un nouvel assouplissement de la politique monétaire chinoise.

Les ventes au détail ont quant à elles augmenté de 14,5% le mois dernier par rapport à octobre 2011 contre 14,0% attendu.

Côté valeurs, le titre Telecom Italia prenait 3,3% à l'ouverture, le groupe ayant annoncé maintenir ses objectifs annuels.

L'action crédit agricole a ouvert en recul de 3% après la publication d'une perte nette de 2,85 milliards d'euros au titre du troisième trimestre.

Lafarge ouvrait également en recul, cédant 2%. Le groupe a annoncé un résultat net en baisse de 5% après exceptionnels pour le troisième trimestre.

L'euro se reprend par rapport au dollar et au yen, soutenu par des rachats de découverts mais reste sous pression, les investisseurs se focalisant sur le déblocage des situations grecques et espagnoles.

Le dollar avance légèrement face à un panier de devises mais pâtit toutefois d'une augmentation de la demande de Treasuries, les investisseurs privilégiant les valeurs-refuge dans un contexte difficile pour les Etats-Unis, qui doivent résoudre leur problème de "mur budgétaire". Les Bunds allemands bénéficient également d'une certaine aversion au risque, tandis qu'Athènes tarde à trouver un accord pour obtenir une nouvelle tranche d'aide internationale.

L'or a atteint un plus haut de trois semaines à 1.737,60 dollars l'once, gagnant 3,6% depuis le début de la semaine, soit une plus forte progression depuis la fin janvier.

Les cours du Brent repartent à la baisse, sous pression face à la faiblesse des prévisions pour l'économie mondiale, menaçant la demande de carburant. Catherine Monin pour le service français, édité par Nicolas Delame