L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300, monté la veille à un nouveau plus haut en cinq ans et demi, gagne encore 0,41% à 1.350,84 points après un quart d'heures d'échanges tandis que l'EuroStoxx 50 avance de 0,54%.

À Paris, le CAC 40 prend 21,26 points ou 0,49% à 4.345,13. Le FTSE londonien gagne 0,40% et le Dax allemand 0,28%. Madrid (+0,54%) et Milan (+0,66%) surperforment légèrement alors que le marché suisse (+0,14%) est freiné par ABB.

Plus forte hausse de l'EuroStoxx 50 et de l'EuroFirst 300, le néerlandais ASML s'adjuge 3,61%. Le numéro un mondial des équipements de production de semi-conducteurs a publié des résultats du quatrième trimestre supérieurs aux attentes et se dit optimiste pour le premier semestre 2014.

Dans le même secteur, Cap Gemini s'octroie 2,34% à la faveur de commentaires positifs d'UBS, passé à l'achat sur la valeur.

L'indice sectoriel de la technologie avance du coup de 0,7% en dépit des résultats en demi-teinte publiés mardi soir par les géants américains IBM, Texas Instruments et AMD.

Egalement bien orienté, l'indice des bancaires gagne 0,9% avec des hausses de 1,10% pour Société générale et de 0,90% pour BNP Paribas.

En vedette, le sidérurgiste finlandais Rautaruukki bondit de 32% après l'annonce d'une OPA du suédois SSAB, lequel n'est pas en reste avec un gain de 14%, l'opération étant bien accueillie.

Contre la tendance, le suisse ABB perd 3,55%, la plus forte baisses de l'EuroFirst 300, après un avertissement sur les résultats de sa division énergie.

Sur le marché des changes l'euro demeure scotché autour de 1,3550 dollar, proche de son plus bas de deux mois de 1,3508 touché lundi. Le dollar reste soutenu par les anticipations de plus en plus vives d'une nouvelle diminution des rachats d'actifs de la Réserve fédérale dont l'annonce pourrait être faite à sa réunion monétaire de la fin du mois.

Aucun indicateur économique important n'est à l'ordre du jour, hormis le chômage au Royaume-Uni publié à 10h30.

Sur le marché pétrolier, le Brent est repassé au-dessus du seuil des 107 dollars le baril, poursuivant sur sa lancée de la veille après le relèvement de la prévision de demande mondiale de l'Agence internationale de l'Energie et le relèvement également des prévisions de croissance mondiale du Fonds monétaire international.

Véronique Tison pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten