À Paris, l'indice CAC 40 cède 0,46% (20,39 points) à 4.451,35 vers 07h30 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,2% et à Londres, le FTSE recule de 0,3%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro et le FTSEurofirst 300 abandonnent respectivement 0,23% et 0,12%. L'indice large Stoxx 600 perd 0,21%.

Ericsson perd autour de 18%, à un creux de près de huit ans, après avoir annoncé que son bénéfice du troisième trimestre serait nettement inférieur à ses propres prévisions, en raison d'une tendance défavorable qui s'intensifie dans le haut débit mobile.

Nokia suit le mouvement avec un recul de 5,6%, deuxième plus forte baisse du Stoxx 600 derrière Ericsson.

A la hausse, BASF prend autour de 2% après avoir annoncé mardi un bénéfice en baisse mais supérieur aux attentes.

Le groupe chimique allemand enregistre la deuxième plus forte hausse du Dax derrière Lufthansa, qui gagne plus de 4% à la faveur d'un relèvement de recommandation.

Les cours du pétrole sont orientés à la hausse dans l'espoir d'une initiative internationale des pays producteurs pour stabiliser le marché.

Les valeurs asiatiques ont elles évolué à des creux de trois semaines après le repli, la veille, de Wall Street, pénalisée notamment par les résultats inférieurs aux attentes publiés par Alcoa.

La Bourse de Tokyo, pénalisée en outre par une légère hausse du yen par rapport aux dollar, a clôturé en baisse de plus de 1% après avoir atteint mardi un pic de cinq semaines.

Le dollar et les rendements des Treasuries, soutenus par des anticipations d'un prochain resserrement monétaire aux Etats-Unis, sont à des pics de plusieurs mois.

La Bourse de New York a terminé mardi en net repli après le démarrage jugé décevant de la saison des résultats trimestriels et alors que l'éventualité d'un changement de majorité au Congrès à l'issue de l'élection du 8 novembre préoccupe certains investisseurs.

Wall Street surveillera le compte-rendu de la réunion monétaire de septembre de la Réserve fédérale (18h00 GMT). Les investisseurs évaluent à près de 70% la probabilité d'un relèvement des taux en décembre, selon le baromètre FedWatch de CME Group.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)