Les marchés d'actions du Vieux Continent se sont d'abord affichés en baisse dans les premiers échanges avant de repartir en territoire positif sur des achats à bon compte.

À Paris, le CAC 40 a d'abord reculé dans les tous premiers échanges avant que la tendance ne s'inverse. L'indice progressait de 0,65% à 3.027,61 points. À Francfort, le Dax avançait de 0,35% à 6.293,03 points et à Londres, le FTSE prenait 0,44% à 5.290,59 points. L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 gagnait 0,26%.

La semaine dernière, l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a décroché de 5,1%, touchant un plus depuis cinq mois. L'indice EuroStoxx 50 a, quant lui, décroché de près de 18% depuis la mi-mars.

Les dirigeants du G8 se sont exprimés samedi en faveur du maintien de la Grèce dans la zone euro et se sont engagés à prendre toutes les mesures nécessaires pour relancer l'économie, mais l'Allemagne n'a toutefois pas donné de signes sur un assouplissement de sa position sur l'austérité.

Les investisseurs restent inquiets d'une sortie de la Grèce de la zone euro, qui pourrait frapper de plein fouet le système bancaire européen. Déjà, l'état de santé des banques espagnoles, qui vont devoir se recapitaliser, est au centre des préoccupations. Vendredi, l'agence de notation Fitch a également abaissé la note des banques grecques.

"La tendance pour les actions demeure clairement négative, le risque est toujours de retomber sur les plus bas de 2011", a dit Gérard Sagnier, analyste technique chez Aurel BGC.

Côté valeurs, Renault caracolait en tête du CAC 40 sur un bond de 5,52%, soutenu par un relèvement de la recommandation d'UBS.

A l'inverse, Ryanair décrochait de 6,06% après avoir averti d'une probable baisse de ses bénéfices pour l'année à venir en raison de la hausse des prix du carburant et des prévisions économiques moroses en Europe.

D'un point de vue sectoriel, les valeurs bancaires européennes, fortement corrélées aux aléas de la crise des dettes souveraines en zone euro, reprenaient quelques couleurs (+0,67%). Leur indice paneuropéen Stoxx600 a décroché de plus de 23% depuis la mi-mars. Blandine Hénault pour le service français, édité par Nicolas Delame