Sur la plan macroéconomique, un responsable du ministère de l'Economie a affirmé que l'économie allemande avait échappé à une récession technique au troisième trimestre, la consommation des ménages et le commerce extérieur ayant permis PIB d'être en légère augmentation sur la période.

À Paris, l'indice CAC 40 avance de 0,48% à 4.199,83 points vers 13h00. À Francfort, le Dax prend 0,76% et à Londres, le FTSE prend 0,38%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 progresse de 0,55% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro reprend 0,4%.

Aux valeurs, Iliad s'adjuge 4,7% au lendemain de la publication de l'activité trimestrielle de la maison-mère de Free, dont les investisseurs saluent la solidité et le recrutement du nombre d'abonnés.

Alstom prend 3,3%, plus forte hausse de l'indice CAC 40, après avoir annoncé qu'il envisageait de distribuer à ses actionnaires de 3,5 à 4 milliards d'euros dans le cadre de la cession de ses activités dans l'énergie à General Electric pour 12,35 milliards d'euros

Eiffage (-9,2%) accuse la plus forte baisse de l'indice SBF 120 et du Stoxx 600 après que le groupe de BTP et de concessions a revu à la baisse sa prévision de chiffre d'affaires pour 2014.

KBC gagne 6,8%. Le groupe de bancassurance belge a annoncé un bénéfice net du troisième trimestre supérieur aux attentes.

Aegon en revanche chute de près de 7% après que l'assureur néerlandais a annoncé des résultats trimestriels affectés bien plus que prévu par des modifications, annoncée en août, des modèles comptables du groupe.

Les valeurs liées à l'énergie pèsent sur la tendance avec un indice sectoriel en baisse de 0,46%, plus net recul en Europe.

Sur le marché des changes, le dollar se maintient près de ses plus hauts en sept ans face au yen, soutenu par des spéculations selon lesquelles le Premier ministre nippon Shinzo Abe va convoquer des élections anticipées.

Sur le front du pétrole, le Brent, à ses plus bas niveaux en quatre ans, à 79,43 dollars, perd encore du terrain après des indicateurs décevants sur l'économie chinoise et alors que l'Opep prévoit une baisse de la demande pour le pétrole produit par ses membres l'an prochain et que l'Arabie saoudite n'a pas réduit sa production.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)