Les discussions au Qatar entre pays producteurs de pétrole membres de l'Opep ou extérieurs au cartel se sont achevées dimanche sans accord sur un gel de la production.

"Au-delà du prix du pétrole qui s'est stabilisé autour des 40 dollars pour le brut américain, les investisseurs continuent de se focaliser sur les banques centrales et la dynamique de l'activité en Chine", souligne Vincent Ganne, analyste chez FXCM à Paris.

"La semaine passée, le fait que la croissance des exportations chinoises soit redevenue positive en rythme annuel défend le scénario macro-économique d’un plancher trouvé pour le ralentissement de la croissance économique en Chine, un plancher peut-être établi à 6.5% pour le taux de croissance du PIB", ajoute-t-il.

À Paris, le CAC 40 limite sa baisse à 0,12% (5,28 points) à 4.489,89 points vers 10h30 GMT, après avoir reculé jusqu'à 4.424 en début de séance. À Londres, le FTSE cède encore 0,14% mais à Francfort le Dax est revenu en territoire positif avec un gain de 0,10%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 se replie de 0,14% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,27%.

L'indice paneuropéen des valeurs du secteur pétrolier et gazier recule de 1,27%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en légère baisse. Les actions brésiliennes sont en revanche attendues en forte hausse au lendemain du vote des députés brésiliens en faveur de la destitution de la présidente Dilma Rousseff, perçu par les investisseurs comme une première étape de sortie de la crise politique qui secoue le pays depuis des mois.

Les cours du Brent de la mer du Nord, qui avaient chuté de près de 7% sur les marchés asiatiques lundi, ont effacé une partie de leurs pertes et reculent d'à peine plus de 2% vers 10h30 GMT, repassant au-dessus de 42 dollars le baril.

Une grève dans le secteur pétrolier au Koweït et la chute du nombre de forages aux Etats-Unis, retombé au niveau de 2009, contribuent à freiner le repli des cours.

Sur le marché des changes, le dollar est en léger repli, cédant 0,06% contre un panier des monnaies des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis. L'euro gagne 0,16% contre la devise américaine à 1,1298 dollar.

(Marc Joanny, édité par Véronique Tison)