Cependant, les investisseurs restent optimistes : "Je reste persuadé qu'après cette pause les marchés repartiront à la hausse", explique Philippe Gijsels (BNP Paribas Fortis Global Market).

La zone euro a enregistré en décembre un excédent commercial moins important que prévu, à 11,7 milliards d'euros, provoqué par une baisse plus forte des exportations que des importations.

Aux Etats-Unis, si la production manufacturière de la région de New York a augmenté en février pour la première fois en sept mois, la production industrielle a, contre toute attente, diminué de 0,1% en janvier, après avoir augmenté de 0,4% en décembre.

À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,25% (-9,23 points) à 3.660,37 points. Le Footsie britannique a gagné 0,01% tandis que le Dax allemand a perdu 0,49%. Sur l'ensemble de la semaine, le CAC 40 a gagné 0,3%.

L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 a clôturé en baisse de 0,76%, plombé avant tout par les télécoms et les banques qui perdent respectivement 0,75% et 0,73%.

La séance en Europe a été animée par une série de résultats de sociétés.

Les résultats de PPR, ont été salués, l'action a signé la plus forte hausse de l'indice parisien (+7,63%). Le groupe a fait état vendredi de résultats annuels en forte hausse, une nouvelle fois portés par ses marques de luxe.

Commerzbank a clôturé en hausse (+1,15%), après l'annonce vendredi qu'elle augmenterait légèrement ses provisions pour créances douteuses en 2013 compte tenu de la détérioration de la conjoncture économique.

Le groupe minier Anglo American a terminé en hausse (+1,29%) après l'annonce d'une croissance de son dividende de 15% pour compenser un bénéfice d'exploitation annuel réduit de près de moitié et un résultat net négatif.

Sur le marché obligataire, les futures sur Bunds sont en légère baisse, ayant mal digéré l'amélioration du moral du consommateur américain en février, suivant l'indice Thomson Reuters/Université du Michigan.

Sur le marché des changes, le yen a atteint son plus bas en deux semaines face à l'euro et son plus bas en une semaine face au dollar, les cambistes s'interrogeant sur l'issue de la réunion du G20, qui a débuté ce vendredi, et sur la prochain gouverneur de la Banque du Japon.

Toutefois, le projet de communiqué final de la réunion du G20 à Moscou ne fera pas mention d'objectifs budgétaires spécifiques et ne reprendra pas l'engagement de ne pas établir de "cibles" de taux de change, selon un délégué.

Le Japon, critiqué ces derniers mois pour sa politique budgétaire et monétaire ultra-accommodante, ne sera pas cité dans le communiqué.

Les cours du pétrole poursuivent leur repli, le Brent étant repassé sous la barre des 117 dollars le baril, toujours affectés par les statistiques décevantes sur l'économie européenne et la production industrielle américaine.

Constance De Cambiaire pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat