À Paris, le CAC 40 a terminé en repli de 0,44% (-19,5 points) à 4.452,24. Le Footsie britannique a cédé 0,66% et le Dax allemand 0,51%. L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,42%, le FTSEurofirst 300 comme le Stoxx 600 de 0,47%.

L'indice Stoxx des valeurs technologiques affiche un recul de 2,86% et Ericsson a chuté de 20,21% après ses résultats provisoires pour le troisième trimestre, marqués par un recul de 14% du chiffre d'affaires et un effondrement de 94% des bénéfices.

Dans le sillage du géant suédois des équipements de réseaux, Nokia a cédé 5,13% - de loin la plus mauvaise performance du CAC -, SAP 1,58% et ASML 1,39%, se plaçant ainsi parmi les plus fortes baisses de l'EuroStoxx 50.

Les deux seuls compartiments de la cote en hausse marquée sur la séance sont les matières premières (+1,43%) et l'assurance (+0,8%).

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street était proche de l'équilibre, l'attentisme prévalant avant la publication, à 18h00 GMT, du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale.

Sur le marché des changes, le dollar s'apprécie face aux autres grandes devises, toujours porté par l'anticipation d'une hausse de taux aux Etats-Unis en décembre. Le billet vert a touché son plus haut niveau depuis juin face au yen et flirte avec le seuil de 1,10 pour un euro.

Mais le fait marquant du jour est la remontée de la livre sterling après sa chute des quatre dernières séances, qui l'a fait tomber à son plus bas historique en données pondérées des échanges. En fin de séance à Londres, la devise britannique s'adjugeait plus de 0,6% face au dollar.

Les cambistes ont visiblement apprécié le discours prononcé au Parlement de Londres par la Première ministre britannique, Theresa May, qui a apaisé au moins partiellement les craintes d'un Brexit "dur" en soulignant qu'elle chercherait à obtenir "l'accès maximal possible" au marché unique européen une fois le Royaume-Uni sorti de l'Union.

Le pétrole, lui, perd plus de 1% après l'annonce par l'Opep d'une nouvelle hausse de sa production en septembre tandis que les discussions entre pays producteurs à Istanbul n'ont permis que de fixer un nouveau rendez-vous, les 28 et 29 octobre à Vienne, pour poursuivre les discussions entre pays producteurs sur un éventuel plafonnement des pompages.

Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) est brièvement repassé sous le seuil de 50 dollars le baril et le Brent sous 52 dollars.

(Marc Angrand pour le service français, édité par Véronique Tison)