À Paris, le CAC 40 perd 1,33% (-58,21 points) à 4.317,27 points vers 11h45 GMT. À Francfort, le Dax abandonne 0,95% et, à Londres, le FTSE cède 1,16%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 recule de 1,21% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 1,31%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture en baisse de quelque 0,3% à Wall Street, où le Dow Jones et le S&P 500 avaient déjà reculé lundi après leurs records de vendredi.

Alors que les cours de pétrole, qui étaient en baisse de 1% en début de séance après leur plongeon de 4% la veille, se reprennent sur des achats à bon compte, l'indice sectoriel paneuropéen de l'énergie continue de reculer de 1,37% même si la baisse est moins marquée qu'en début de séance.

"Même si on évoque de plus en plus un creux de la vague pour les cours de pétrole, il n'y aura pas d'inversion de la tendance sans des fondamentaux plus solides", déclare Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures. Le Brent accuse un repli de près de 40% depuis le début de l'année.

La chute des cours du brut est essentiellement le fait d'un déséquilibre croissant entre une offre abondante et une demande atone.

"Normalement, des cours du pétrole plus bas devraient être une bonne chose pour les économies et les entreprises. Mais la brutalité de la chute suscite des inquiétudes et est facteur de volatilité. Le bas niveau des prix de l'or et des matières premières en général suggère que la reprise de l'économie mondiale est faible", a noté Philippe Gijsels, chargé de la recherche chez BNP Paribas Fortis Global Markets.

Le compartiment de la distribution (-1,95%) accuse la plus forte baisse des indices sectoriels européens sous le coup notamment de la chute de près de 10% du titre Tesco à la suite d'un nouvel avertissement sur résultats lancé par le groupe britannique.

L'indice regroupant les valeurs bancaires cède de son côté 1,66%, tiré vers le bas par le plongeon des actions des banques grecques après la décision, source d'incertitude selon les analystes, du gouvernement d'Athènes d'avancer de deux mois la date de l'élection présidentielle.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)