LE CAIRE, 9 février (Reuters) - Les autorités égyptiennes ont accusé dimanche les Frères musulmans, mouvement interdit par le nouveau gouvernement, de s'être dotés d'une branche militaire chargée d'attaquer les forces de sécurité.

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur a cité à la télévision les noms de douze membres présumés de cette unité, qu'il a accusée d'avoir abattu cinq policiers le mois dernier dans la province de Beni Souef.

L'ancien président Mohamed Morsi, destitué en juillet dernier par l'armée, est issu des Frères musulmans et les nouvelles autorités poursuivent depuis sept mois leur répression contre la confrérie désormais considérée comme un groupe terroriste. (Michael Georgy, Guy Kerivel pour le service français)