Alors que d'autres pourraient penser que la Saint-Valentin est synonyme de contact humain et de baisers passionnés, les personnes se trouvant dans la bulle restreinte des Jeux d'hiver de Pékin, protégée par une couronne, ont dû trouver d'autres moyens de se mettre d'humeur amoureuse.

Les milliers d'athlètes, leurs équipes, le personnel et les journalistes qui sont entrés dans la "boucle fermée" pour les Jeux olympiques sont censés adhérer au port constant de masques, à la distanciation sociale et à la séparation totale du monde extérieur.

Le snowboarder canadien et médaillé de bronze en slopestyle Mark McMorris' s'ennuie de sa petite amie actrice qui se trouve à l'autre bout du monde, mais parmi le battage médiatique pour sa médaille de bronze en slopestyle la semaine dernière, il a presque oublié le jour le plus romantique de l'année.

"Putain de merde ! Merci beaucoup, j'avais complètement oublié ça", a-t-il déclaré d'un air choqué après qu'un journaliste lui ait demandé quels étaient ses projets pour la Saint-Valentin.

La petite amie du skieur alpin norvégien Henrik Kristoffersen, en revanche, ne recevra aucun cadeau.

La star du slalom de 27 ans a admis qu'il n'était "pas vraiment un gars romantique".

"Nous faisons ces choses en été, comme en vacances ou quelque chose où nous aimons passer du temps ensemble", a-t-il déclaré lors d'une interview dans Zoom.

Il est peut-être surprenant, étant donné les règles strictes de distanciation sociale, que les journalistes séjournant dans des hôtels à l'abri de la couronne à Pékin aient été accueillis avec ce qui semble être une réserve illimitée de préservatifs gratuits de taille royale.

On pourrait donc pardonner au snowboarder kiwi Tiarn Collins, 19 ans, son approche plus prosaïque de la romance.

Lorsqu'on lui a demandé à qui il pensait le jour de la Saint-Valentin, il a répondu que c'était difficile avec la distanciation sociale et les masques, ajoutant : "J'espère que je pourrai avoir un tas de fan girls".