L’année 2019 s’est soldée par des performances très élevées pour l’ensemble des actifs risqués, observe Axel Botte, stratégiste international d'Ostrum Asset Management. La guerre commerciale sino-américaine, les crispations politiques autour du Brexit puis les vives tensions sociales en Amérique du Sud et à Hong-Kong n’auront finalement occasionné que des tensions sporadiques sur les marchés financiers, souligne l'économiste. Les marchés d’actions occidentaux ont progressé de plus de 25%.

La volatilité financière est restée étonnamment réduite tout au long de l'année, en particulier sur les devises des grands pays. Les actions émergentes (+15% en dollars) ont en revanche sous-performé, en partie à cause d'ajustements brutaux des parités de change contre le dollar.

Dans la sphère obligataire poursuit Axel Botte, le revirement monétaire opéré par la Fed et la BCE a provoqué un rally historique des emprunts publics au cours de l'été. Le dernier tiers de l'année a été dominé par la remontée graduelle des rendements au profit du crédit, du high yield et autres produits à spreads.