(Bilan actualisé, autres attentats)

BAGDAD, 27 février (Reuters) - Attentats à la bombe et fusillades ont fait 52 morts jeudi en Irak, la plupart dans la capitale Bagdad, a-t-on appris de sources médicales et policières.

L'explosion d'une moto piégée a fait au moins 31 morts et 51 blessés à Sadr City, grand quartier chiite de Bagdad. La moto était garée dans un marché où sont vendus des vélos d'occasion et qui était bondé au moment de l'explosion.

Des bombes qui ont explosé à bord de mini-bus ont fait quatre morts dans des quartiers chiites de la ville.

Dans le nord de la capitale, un kamikaze a fait exploser une voiture piégée à un barrage de l'armée dans le quartier majoritairement sunnite de Mouchaada. Trois soldats ont été tués et six blessés, a rapporté la police.

Dans la province de Salahuddine, une bombe a visé un point de contrôle tenu par des miliciens sunnites pro-gouvernementaux dans la ville de Chirkat. Il y a eu deux morts et quatre blessés.

A Touz Khourmatou, dans le nord du pays, une bombe a tué deux personnes et en a blessé onze sur un marché fréquenté par des chiites turkmènes.

A Haditha, dans la province d'Anbar, un kamikaze a lancé une voiture remplie d'explosifs contre la maison d'un chef tribal pro-gouvernemental, le cheikh Saïd Fleah al Ousman, qui a été tué ainsi que six autres personnes. L'attentat a aussi fait 22 blessés.

Dans la province de Diyala, trois membres d'une même famille, des sunnites, ont été abattus dans la ville de Khallis.

Après une période de relative accalmie depuis 2008, l'Irak est de nouveau en proie à une vague de violences confessionnelles entre sa majorité chiite et des insurgés sunnites.

Près de 9.000 personnes ont été tuées l'an dernier dans le pays, le bilan le plus lourd depuis cinq ans. (Kareem Raheem, Marine Pennetier et Guy Kerivel pour le service français)