PARIS, 2 janvier (Reuters) - Les dispositions fiscales censurées samedi par le Conseil constitutionnel ne représentent pas un manque à gagner supérieur à 500 millions d'euros, contrairement à ce qu'en dit la presse, a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement.

La censure des Sages va coûter plus d'un milliard d'euros à l'Etat français, estime mercredi le quotidien économique Les Echos, qui cite "les données des différents documents budgétaires et parlementaires". Le ministre de l'Economie et des finances Pierre Moscovici l'avait chiffrée entre 300 et 500 millions d'euros. (voir )

"Je crois que la presse spécule un petit peu ce matin", a déclaré Najat Vallaud-Belkacem sur France 2. "Nous restons sur ce chiffre de 500 millions d'euros", a-t-elle ajouté.

"La trajectoire des finances publiques n'est pas remise en cause par la décision du Conseil constitutionnel."

La plus emblématique des censures du Conseil constitutionnel concerne la taxation à 75% des revenus annuels de plus d'un million d'euros. Cette mesure sera de nouveau proposée par le gouvernement, a répété mercredi la porte-parole du gouvernement.

"Elle va l'être, le président de la République s'y est engagé, et le Premier ministre est déjà en train d'y travailler", a-t-elle dit. (Chine Labbé, édité par Jean-Philippe Lefief)