Une fourchette comprise entre 12 et 16 % de l'émission de gilt a été mentionnée par la plupart des teneurs de marché de gilt (GEMMS) qui ont exprimé un point de vue spécifique, selon le compte-rendu d'une conférence téléphonique de consultation tenue lundi.

En comparaison, les plans indexés pour 2021/22 annoncés en octobre dernier prévoyaient des ventes équivalentes à 13,5 % de l'émission totale de gilt, soit 26,3 milliards de livres (35,9 milliards de dollars).

"En général, les GEMM ont préconisé une augmentation proportionnelle modeste des émissions conventionnelles courtes en 2022/23, accommodée principalement par une réduction de la proportion de gilts conventionnels moyens", indique le procès-verbal.

Le besoin de financement brut de la Grande-Bretagne pour 2022/23 est actuellement prévu à 215 milliards de livres.

L'inflation britannique des prix à la consommation semble devoir atteindre son plus haut niveau depuis 30 ans, soit 6 % ou plus, en avril, les pressions sur les prix dans les principales économies ayant bondi au cours de l'année écoulée.

Le procès-verbal a également montré un fort soutien à la poursuite des ventes de gilts verts, qui permettent de lever des fonds destinés à des investissements liés à la lutte contre le changement climatique et à la protection de l'environnement.

Mais les avis étaient partagés quant à l'importance relative de la construction d'une courbe de rendement par le lancement d'une ou plusieurs nouvelles obligations à échéance et l'augmentation de l'encours de deux obligations vertes existantes, a déclaré le DMO.

Il y a également eu quelques appels parmi les courtiers pour le lancement d'un nouveau gilt vert indexé.

La Grande-Bretagne a vendu ses premières obligations vertes l'année dernière, avec la vente d'une émission de 12 ans et d'une obligation à longue échéance arrivant à maturité en 2053.

(1 $ = 0,7329 livre)