Mais le président Zelenskiy a déclaré que la capitale Kiev restait aux mains des Ukrainiens, malgré la présence des forces russes à seulement 30 km.

Le maire de Kiev a averti que des groupes de saboteurs étaient actifs dans la capitale, qui compte trois millions d'habitants. Le couvre-feu nocturne a également été prolongé.

Alors que le système de métro ne sert plus que d'abri anti-aérien, des centaines de milliers de personnes ont fui vers l'ouest. 100 000 réfugiés ont traversé la Pologne à eux seuls.

L'Ukraine a empêché tous les hommes âgés de 18 à 60 ans de quitter le pays afin qu'ils puissent combattre.

Près de 200 Ukrainiens ont été tués et plus de 1 000 blessés.

L'Ukraine a déclaré que plus de 1 000 soldats russes avaient été tués, mais aucun chiffre officiel de victimes russes n'a été publié.

Le Kremlin a déclaré que Poutine avait ordonné aux troupes de cesser d'avancer le vendredi (25 février) mais qu'elles avançaient samedi après le refus de Kiev de négocier.

L'Ukraine a nié qu'elle refusait de négocier.

Le ministère russe de la Défense a déclaré que ses forces avaient capturé Melitopol, une ville de 150 000 habitants située dans le sud-est de l'Ukraine. La Grande-Bretagne a mis en doute ce rapport.

Si cela est confirmé, il s'agirait du premier centre de population important dont les Russes se sont emparés.

Vendredi, la Russie a opposé son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui aurait condamné l'invasion de l'Ukraine par Moscou. La Chine s'est abstenue lors du vote.

Poutine a déclaré qu'il devait éliminer ce qu'il appelle une menace sérieuse pour son pays de la part de son petit voisin et a invoqué la nécessité de "dénazifier" les dirigeants de l'Ukraine, les accusant de génocide contre les russophones dans l'est de l'Ukraine. Une accusation rejetée par Kiev et ses alliés occidentaux comme une propagande sans fondement.