À Paris, le CAC 40 prenait 0,38% (+15,59 points) à 4.159,03 points vers 07h20 GMT. À Francfort, le Dax avançait de 0,38% alors qu'à Londres, le FTSE reculait de 0,19%, plombé par l'action Unilever. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 gagnait 0,25%.

La Maison blanche a ordonné lundi la fermeture partielle des services d'un Etat fédéral américain privé de budget, une première depuis 17 ans et le résultat de trois ans de divisions entre le Congrès et Barack Obama.

Dans leurs notes du matin, les analystes se disent néanmoins persuadés que les deux parties retourneront très vite à la table des négociations, les républicains étant inquiets de voir l'opinion publique se retourner contre eux en cas de blocage prolongé.

"La fermeture des administrations aux Etats-Unis est dans l'esprit de tous les intervenants de marché, mais tant qu'ils nourriront l'espoir qu'il ne s'agira que d'une mesure temporaire, ceci ne pèsera pas lourd sur le marché actions", a estimé Christian Stocker, analyste chez UniCredit.

Les places boursières s'inscrivent dans la foulée des places asiatiques, avec notamment la Bourse de Tokyo, qui a fini en hausse de 0,20% après que le Premier ministre Shinzo Abe a, sans surprise, annoncé le relèvement de taux de la taxe sur la valeur ajoutée nationale.

Du côté des valeurs, l'action Unilever cédait près de 4% à la Bourse de Londres, soit la plus forte baisse de l'indice EuroStoxx 50, après que le groupe agro-alimentaire anglo-néerlandais a dit lundi que le ralentissement de ses activités dans les pays émergents aurait un impact sur ses résultats.

Signe que la fermeture partielle des services de l'Etat fédéral américain ne se traduit pas par un mouvement de panique sur les marchés financiers, les Bunds allemands, une des valeurs refuge par excellence par temps d'incertitude, étaient stables dans les premiers échanges.

Le dollar, en revanche, pâtit de l'impasse budgétaire aux Etats-Unis, tout comme le pétrole, les intervenants sur le marché de l'or noir craignant de voir cette impasse peser sur la demande du premier consommateur mondial de brut.

Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison