Les mesures contraignantes de l'Allemagne néfastes selon l'EDHEC
Selon celle-ci, il sera par exemple impossible, pour les intermédiaires et au final pour les régulateurs, de vérifier l'existence chez les investisseurs des titres représentatifs du risque supposé être couvert par le CDS.
Par ailleurs, une stricte obligation de couverture par les CDS des risques des emprunts des états empêcherait par voie de conséquence ces derniers d'émettre de la dette sur des échéances longues car le marché des CDS est peu liquide sur des protections à plus de 10 ans, ajoute l'EDHEC.
« Cette interdiction rend plus difficile une gestion active du risque de taux d'intérêt de la dette par les états car leurs contreparties ne peuvent alors plus se couvrir contre le risque souverain des swaps de taux qu'elles auraient signés », estime encore l'EDHEC. Or, cette gestion active de la courbe de taux est un élément important de l'optimisation du coût de la dette publique.
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