Il y a six jours, la France a laissé le navire géré par une organisation caritative transportant plus de 200 migrants secourus en Méditerranée accoster au port de Toulon, dans le sud du Var, après que l'Italie a refusé de les accueillir.

Cette décision a déclenché un conflit entre les deux pays et a été condamnée par les partis français d'extrême droite, qui ont reproché au gouvernement d'être indulgent envers l'immigration.

Jeudi, la préfecture du Var a déclaré que 26 des 44 mineurs présents sur le navire avaient fui l'hôtel de Toulon où ils étaient hébergés.

Elle a précisé dans un communiqué que les enfants qui sont partis étaient principalement des Erythréens qui ont préféré rejoindre des proches dans d'autres pays européens dont les Pays-Bas, le Luxembourg, la Suisse et l'Allemagne.

Les enfants n'étaient pas enfermés et étaient libres d'aller où ils voulaient. Les adultes qui se trouvaient à bord du navire, exploité par Médecins Sans Frontières (MSF), sont détenus dans un centre social et ne sont pas autorisés à sortir.

La préfecture a déclaré que les services sociaux continueraient à fournir un abri temporaire, des soins médicaux et une scolarité aux autres mineurs de l'Ocean Viking dont elle a la charge.

La semaine dernière, le préfet du Var a déclaré que les migrants seraient envoyés dans un site de rétention où ils recevraient des soins médicaux et où leurs demandes d'asile seraient traitées. Ceux qui ne sont pas jugés aptes à rester seraient renvoyés dans leur pays d'origine.