Leur accès plus difficile au crédit en pleine crise de la dette contribue aussi à cette sous-performance, déjà vérifiée cette année après deux années de nette surperformance, précise son stratégiste Patrick Moonen, dans une note publiée vendredi.

"Dans les mois qui viennent, la préférence pour les grandes capitalisations pourrait se poursuivre", estime-t-il, ajoutant que le facteur cyclique exerce une influence plus forte en Europe - notamment en Allemagne - qu'aux Etats-Unis.

En outre, la tendance des grands groupes à distribuer des dividendes plus élevés que les plus petites sociétés favorise plus qu'auparavant les stratégies d'investisseurs orientées vers les "blue chips" au détriment des "small caps", ajoute-t-il.

"Dans un environnement où les dividendes représentent une part plus importante du rendement total (des actions), il s'agit d'un 'plus' pour les grosses capitalisations", écrit-il.

L'indice CAC Mid & Small a touché le 28 novembre en séance un plus bas d'un an à 5.150,88 points et perd près de 23% depuis le début de l'année. De son côté, l'indice SBF 120 perd 18% depuis le mois de janvier.

Vendredi vers 15h30, le CAC Mid & Small gagnait 0,97% à 5.553,45 points et le SBF 120 prenait 0,67% à 2.347,04, dans des volumes exsangues avant Noël, des signes d'amélioration de la conjoncture américaine ayant quelque peu éclipsé les craintes entourant la crise de la dette en zone euro.

Juliette Rouillon, édité par Jean-Michel Bélot