Shireen Abu Akleh, journaliste vétéran d'Al Jazeera, a été abattue mercredi. Sa mort, et la violence de la police israélienne envers les personnes présentes à ses funérailles deux jours plus tard, ont suscité l'indignation des Palestiniens et de la communauté internationale.

"Le président s'est dit ému par la mort de Shireen Abu Akleh et a rappelé la position de la France sur la nécessité d'une conclusion rapide de l'enquête", a déclaré le bureau du président français à la suite d'un appel téléphonique entre Macron et le Premier ministre israélien Naftali Bennett.

Israël et les Palestiniens mènent des enquêtes distinctes sur la mort de Shireen Abu Akleh et les deux pays restent à couteaux tirés sur la fusillade mortelle.

Les Palestiniens accusent Israël de l'avoir assassinée et ont appelé à une réponse internationale. Israël a nié l'avoir ciblée, affirmant qu'elle a pu être abattue accidentellement par un soldat ou par un tireur palestinien alors qu'ils échangeaient des coups de feu.

L'Elysée a déclaré que M. Macron avait également exprimé son inquiétude quant à la récente décision d'Israël d'aller de l'avant avec plus de 4 000 nouvelles colonies de peuplement en Cisjordanie, une terre que les Palestiniens veulent pour un État.

La plupart des pays considèrent les colonies comme illégales au regard du droit international, une position qu'Israël rejette.

Une déclaration du bureau de Bennett après l'appel n'a fait aucune mention d'Abu Akleh ou des colonies.

L'Elysée a également déclaré que Macron et Bennett coordonneraient leurs efforts pour mettre fin à l'invasion russe en Ukraine. Les deux dirigeants ont été impliqués dans des efforts diplomatiques jusqu'à présent infructueux visant à ramener la paix en Ukraine.