Le groupe d'électronique japonais, qui emploie 115.840 personnes dans le monde, a ajouté qu'il inscrirait une charge de restructuration de 40 milliards de yens (393 millions d'euros) sur l'exercice clos le 31 mars prochain.

Il a justifié cette décision par le renforcement de la concurrence dans le secteur de l'infrastructure télécoms au Japon, par la faible demande dont pâtissent ses smartphones et par sa difficulté à développer ses activités à l'étranger.

NEC, qui a aussi abaissé sa prévision de vente de combinés pour l'exercice s'achevant fin mars de 6,5 à 5 millions d'unités, a précisé que 7.000 suppressions de postes concerneraient le Japon.

L'action NEC, qui a plongé de 32% en 2011, a clôturé inchangée jeudi à 168 yens avant ces annonces.

Nobuhiro Kubo, Wilfrid Exbrayat et Jean Décotte pour le service français