Selon une étude de NN Investment Partners, plus de trois investisseurs institutionnels sur cinq (62%) déclarent chercher des alternatives au marché des obligations traditionnelles. "La perspective d'une hausse des taux d'intérêts à la prochaine étape du cycle du crédit a sans aucun doute inspiré aux investisseurs institutionnels la recherche d'alternatives aux obligations traditionnelles", explique Tarek Saber, gérant de portefeuille principal du fonds NN (L) Global Convertible Opportunities.

Dans le détail, la plupart des investisseurs institutionnels seraient prêts à renoncer à une partie de leurs performances positives pour se protéger contre une chute des valeurs alors que presque la moitié (48%) des investisseurs institutionnels se déclarent inquiets de la plus faible protection du capital offerte aujourd'hui par les obligations.

"35 % seraient prêts à perdre un tiers de leurs résultats positifs ; 27 %, un quart et 15 %, la moitié. Seulement 11 % des investisseurs déclarent refuser de renoncer à la performance de leurs portefeuilles pour se protéger contre une baisse du nominal", précise NN IP.

Pour Tarek Saber, l'une des alternatives qui permettrait de répondre à ce besoin de protection des investisseurs institutionnels est le segment des obligations convertibles. "Les investisseurs qui souhaitent réduire la volatilité sans sacrifier trop de bénéfices de la hausse à long terme devraient envisager sérieusement de recourir aux obligations convertibles. Les convertibles ont un taux de corrélation de 90 % avec les actions et de 60 % avec le high yield. Si elles offrent des taux de rendement similaires à ceux des actions, elles ont néanmoins une volatilité deux fois inférieure", assure le gérant de NN IP.