PARIS, 30 décembre (Reuters) - La force française Barkhane et l'armée nigérienne ont tué une quinzaine de djihadistes dans le sud-ouest du Niger, près de la frontière avec le Mali, lors d'une action conjointe dans la nuit du 27 décembre, annonce dimanche l'état-major français.

"Un raid aérien combiné de chasseurs et d’hélicoptères Tigre a dans un premier temps frappé les différents points de regroupement des groupes armés terroristes situés dans une zone d’un rayon d’une quinzaine de kilomètres", précise-t-il dans un communiqué.

L'opération s'est ensuite poursuivie au sol, les militaires français et nigériens, appuyés par des hélicoptères français, s'emparant "des différentes positions avant de conduire une fouille complète de toute la zone pendant les 48 heures qui ont suivi."

Le bilan est d'une "quinzaine" de djihadistes "mis hors de combat" (tués dans la terminologie militaire). Une vingtaine de motos ont été saisies, ainsi que des armes et des munitions.

Le raid est intervenu près de Tongo Tongo, village du sud-ouest du Niger, à environ 175 km au nord de Niamey, où une patrouille de militaires américains et nigériens avait été la cible le 4 octobre 2017 d'une embuscade meurtrière de combattants de l'Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS).

Pour la ministre française des Armées Florence Parly, qui s'exprime sur Twitter, le raid du 27 décembre démontre que "la montée en puissance des armées du G5 Sahel continue".

La force conjointe transfrontalière du G5 Sahel (Niger, Mali, Tchad, Burkina Faso, Mauritanie) a été lancée en juillet 2017. (Sophie Louet)