Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, avait à plusieurs reprises soutenu l'offre concurrente de Bouygues sur SFR et publiquement douté de la capacité de Numericable à financer une telle opération.

La société a également fait savoir dans un communiqué qu'elle s'était engagée auprès du gouvernement français, dans le cadre du rachat de SFR, à mettre en oeuvre "un projet de croissance créateur d'emplois n'entraînant aucun impact social négatif", et à ne pas augmenter les prix sur la 4G.

Le groupe précise que son offre prévoit un paiement en numéraire de 11,75 milliards d'euros, financé à hauteur de 3,4 milliards d'euros par voie d'augmentation de capital et à hauteur de 8,35 milliards d'euros par endettement.

(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)