"L'euro s'est révélé être le grand perdant du marché des devises en 2010. Avec 7% de dépréciation en termes d'indice de change pondéré, ce mouvement a permis aux adeptes de la diversification en devises d'enregistrer de belles performances obligataires ré-exprimées en euro. Ce déclin de l'euro était prévisible et justifié vu les niveaux relativement chers auxquels il s'élevait fin 2009", affirme Dexia Asset Management.

"La devise européenne se trouve maintenant dans des territoires plus neutres en termes de valorisation, ce qui nous laisse encore de la marge d'appréciation pour certaines devises présentes dans les indices obligataires internationaux."

"Les marchés en devises que nous privilégions encore en 2011 sont ceux des obligations suédoises, norvégiennes, turques et mexicaines. Ces quatre économies disposent de très bons chiffres de croissance, de devises qui sont encore loin des territoires de surévaluation, de finances publiques relativement saines et de taux d'intérêt avantageux. Ces différents facteurs devraient soutenir leurs devises en 2011 et apporter un intéressant rendement obligataire pour les investisseurs en euro."