Le groupe Odebrecht, qui a reconnu, dans le cadre un accord juridique avec des procureurs américains et brésiliens, avoir arrosé 12 pays avec des pots-de-vin dans le but de remporter des contrats, peut continuer à gérer les projets actuels, a dit le porte-parole du ministère de l'Intérieur argentin.

"Pendant un an, ils ont interdiction de répondre aux appels d'offres de travaux publics", a-t-il dit en ajoutant qu'une notification en ce sens serait publiée au Journal officiel, dans les jours qui viennent.

Odebrecht a déclaré par voie de communiqué ne pas avoir été officiellement informé de la décision. "Lorsqu'il sera officiellement informé, le groupe évaluera la situation et veillera à ce que ses droits soient préservés", lit-on dans le communiqué.

Cette mesure risque d'écarter Odebrecht d'une série de projets de travaux publics en Argentine au moment où la coalition du président Mauricio Macri cherche à relancer la croissance économique par des chantiers d'infrastructure, cela à l'approche d'élections au Congrès prévues en octobre.

Odebrecht est également interdit de participer aux nouveaux appels d'offres au Pérou.

(Maximiliano Rizzi et Caroline Stauffer; Eric Faye pour le service français)