Dans un entretien à paraître samedi dans Le Figaro, il ajoute que ce plan, qui sera transmis en début de semaine prochaine à la Commission européenne, prévoit que les dépenses publiques globales progresseront de moins de 1% par an dès 2011.

"Jamais un gouvernement n'aura fait autant", souligne François Fillon.

"Concrètement, cela signifie un gel du budget des ministères et des efforts comparables pour les collectivités locales. Quant à l'objectif de progression des dépenses de l'assurance-maladie, il devra descendre sous les 3%", poursuit-il.

Le Premier ministre confirme en outre la poursuite jusqu'à la fin du quinquennat de la politique de non remplacement d'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux.

Le déficit public français est prévu à 8,2% du PIB en 2010.

Interrogé sur la capacité de la France à revenir à 3% de déficit en 2013, il répond : "Oui, si nous parvenons à partir de 2011 à atteindre une croissance de 2,5% par an."

"Ce rythme me paraît crédible compte tenu de la stratégie de croissance que nous sommes en train de mettre en place", poursuit François Fillon.

"Nous affecterons les recettes de la croissance à la réduction du déficit. Ce qui nous permettra de le faire revenir à 6% du PIB l'an prochain, 4,6% en 2012. Et enfin 3% en 2013, si aucune nouvelle crise ne vient perturber cette trajectoire", ajoute-t-il.

Jean-Baptiste Vey, édité par Sophie Louet