La propagation d'un nuage de cendres volcaniques venu d'Islande paralyse depuis jeudi le trafic aérien sur le continent.

"L'économie, c'est une chaîne et quand un maillon de la chaîne casse, tous les autres maillons sont impactés, à des degrés divers, mais les conséquences sont perceptibles", a déclaré Laurence Parisot sur Europe 1.

"Le premier niveau, ce sont les compagnies aériennes. Il est évident qu'il faut d'une manière urgente (...) mettre en place un fonds spécifique pour les compagnies aériennes", a-t-elle dit, évoquant une mesure similaire prise après les attentats du 11 septembre 2001.

La présidente du Medef a estimé qu'il fallait également "débloquer des dispositifs pour les agences de voyage et les tours opérateurs" qui pâtissent de ces événements.

Elle a déclaré par ailleurs que le patronat avait proposé aux organisations syndicales "de signer très rapidement (...) un accord spécifique de chômage partiel, dont pourraient bénéficier toutes les entreprises gênées par cette affaire du volcan islandais".

Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a estimé pour sa part que les perturbations dans le trafic aérien européen n'avaient pas provoqué à ce stade de "difficultés majeures" pour l'industrie française.

Clément Dossin, édité par Jean-Michel Bélot