Christine Lagarde, qui s'exprimait sur la chaîne de télévision CNBC à Davos, en Suisse, a expliqué que les ministres des Finances de la zone euro étudieraient "très soigneusement" les propositions de la Grèce, qui est en difficulté en raison d'une dette et d'un déficit très élevés.

"Cela étant dit, n'oubliez pas, la zone euro est la zone euro, c'est une zone monétaire qui nous unit, il n'y pas d'échappatoire, pas de système de renflouement", a-t-elle dit en marge du Forum économique mondial.

Les marchés ont vivement réagi jeudi aux informations de presse selon lesquelles les partenaires européens de la Grèce seraient prêts à venir à son aide, ce qui est en théorie interdit par les règles du traité de Maastricht.

Les marchés financiers redoutent que la Grèce ne puisse plus être en mesure de rembourser sa dette, ce qui pèse sur la devise européenne et alimente les spéculations sur une possible sortie de la Grèce de la zone euro.

L'euro est tombé jeudi sous le seuil de 1,40 dollar pour la première fois depuis juillet dernier, en raison notamment des inquiétudes suscitées par les problèmes budgétaires de la Grèce.

Sophie Louet, édité par Yves Clarisse