Le consensus d'analystes interrogés par la banque anticipait une perte limitée à 173 millions d'euros.

La banque italienne a en outre annoncé la cession de sa filiale kazakhe ATF Bank, confirmant une information de Reuters publiée jeudi, sans préciser le montant de la transaction.

UniCredit avait acquis ATF Bank en 2007 pour 1,6 milliard d'euros et ne devrait retirer de cette vente qu'environ 380 millions d'euros. La banque italienne a dit avoir enregistré une charge exceptionnelle de 260 millions d'euros, liée à la vente, au cours du quatrième trimestre 2012.

Les provisions pour pertes sur créance d'UniCredit se sont élevées sur la même période à 4,6 milliards d'euros, plus du triple de celles de sa concurrente Intesa Sanpaolo, ce qui les porte à 9,6 milliards sur l'ensemble de l'année, soit une hausse de 70%.

Sur l'ensemble de 2012, UniCredit a réalisé un bénéfice net de 865 millions d'euros, bien en-dessous du montant de 1,24 milliard d'euros attendus en moyenne par les analystes.

UniCredit prévoit par ailleurs pour 2013 une baisse de ses bénéfices nets d'intérêt, qui reflètent les profits réalisés par une banque à partir de ses activités principales.

La banque a proposé de verser un dividende de 0,09 euro par action au titre de 2012, après avoir dû y renoncer l'année précédente en raison d'une perte nette de 9,2 milliards d'euros.

A 15h30 GMT, l'action UniCredit cédait 0,95% à 3,77 euros. Parallèlement, l'indice STXE 600 des bancaires abandonnait 0,79%.

Silvia Aloisi, Constance De Cambiaire et Julien Dury pour le service français