Un haut responsable russe du secteur nucléaire avait évoqué plus tôt l'éventualité d'une coopération des deux pays sur ce dossier via la création d'une coentreprise.

"Nous avons parlé d'intégration dans la sphère nucléaire. Nous sommes prêts à faire de même dans le gaz. Je propose de fusionner Gazprom et Naftogaz", a déclaré le Premier ministre russe.

Ces propos ont semblé surprendre de nombreux participants à la réunion à laquelle Vladimir Poutine participait.

Un porte-parole du gouvernement ukrainien a jugé ces propos "impromptus".

Quant à Gazprom, un de ses porte-parole s'est dit intéressé par la proposition de Poutine, indiquant que le géant gazier était prêt "à travailler dessus".

"Evidemment, il y a là des effets de synergie, nous verrons comment nous les réaliserons", a-t-il déclaré sur une chaîne de radio moscovite.

Vladimir Poutine a annoncé en outre que la banque russe VTB pourrait consentir un prêt de 500 millions de dollars à l'Ukraine.

Le directeur général de Gazprom Alexeï Miller a dit que son groupe était prêt à envisager un échange d'actifs avec Naftogaz dans plusieurs segments industriels, de l'exploration à la vente.

Darya Korsunskaya, Nicolas Delame pour le service français