Le deuxième groupe aérien en Europe en valeur derrière Lufthansa est néanmoins perçu comme un acteur majeur dans le cadre d'une éventuelle poursuite de la consolidation dans le secteur et semble bien positionné pour profiter de la reprise économique mondiale.

Vers 12h30 GMT, l'action IAG était stable à Londres à 285 pence. Il était également inchangé à Madrid à 3,35 euros, portant sa capitalisation boursière à quelque 6,2 milliards d'euros.

UBS a initié la couverture du nouvel ensemble avec une recommandation "achat" et un objectif de cours de 360 pence.

De son côté Bank of America Merrill Lynch a dit qu'il voyait un potentiel de hausse du titre qu'il valorise entre 315 et 350 pence ou entre 3,80 et 4,20 euros.

"La toile de fond macro-économique et la croissance des nouvelles capacités seront des facteurs clés de la performance des ventes cette année", commente le broker dans une note de recherche.

"Du côté des coûts, nous considérons le carburant comme un risque potentiel plus important en 2011. Les conflits sociaux et la réalisation de la fusion sont également des risques potentiels", ajoute-t-il.

Le transporteur est toujours confronté à des problèmes de longue date, notamment à un important déficit des pensions de retraites ainsi qu'aux actions répétées du personnel navigant de British Airways. Celui-ci a voté une nouvelle grève vendredi pour lutter contre les réductions de salaire et d'effectifs.

IAG, qui continuera d'exploiter les marques British Airways et Iberia, prévoit de réduire ses coûts annuels de 400 millions d'euros d'ici cinq ans.

Paul Hoskins, Simon Falush et Rhys Jones, Florent Le Quintrec pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten