Le groupe de nouvelles et d'informations financières a toutefois confirmé sa prévision d'une croissance du C.A. dans le bas d'une fourchette à un chiffre cette année.

Thomson Reuters a consacré 78 millions de dollars (60 millions d'euros) aux charges de licenciements durant la période et a également inscrit une charge fiscale de 235 millions de dollars. Il avait dit en février qu'une centaine de millions de dollars seraient passés en charges liées à la suppression de 2.500 emplois.

"Nous mettons en oeuvre avec plus d'efficacité, lançons de meilleurs produits, simplifions nos systèmes et procédures et gérons avec plus de rigueur et de discipline, c'est pourquoi notre confiance prend toujours plus d'ampleur", a dit le directeur général James Smith dans un communiqué.

Thomson Reuters a fait état de près de 47.000 postes de travail Eikon à la fin du premier trimestre, en hausse de 38% par rapport à la fin de l'année dernière. La hausse avait été de 33% entre le troisième et le quatrième trimestres 2012.

Le chiffre d'affaires tiré des opérations poursuivies a augmenté de 2% à 3,1 milliards de dollars avant charges liées aux changes grâce à la solide performance des divisions Legal et Tax & Accounting. Le C.A. est conforme au consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le C.A. de la division Financial & Risk, en faisant abstraction des acquisitions, cessions et variations de change a diminué de 3%. Cela s'explique par le fait que la société a enregistré des ventes nettes négatives provenant du non renouvellement d'abonnements en 2012. Il y a un décalage d'un an environ entre le C.A. et les ventes nettes, en faveur de ces dernières.

En solde net, Thomson Reuters a fait état d'une perte de quatre cents par action contre un bénéfice de 35 cents un an auparavant. En données ajustées, le groupe fait état d'un BPA de 38 cents contre 39 cents un an auparavant.

L'action Thomson Reuters a touché un plus haut de l'année de 33,74 dollars lundi à Wall Street.

Jennifer Saba, Wilfrid Exbrayat pour le service français