A l'occasion de la présentation de ses perspectives 2015, Schroders affiche son optimisme sur les actions britanniques. Il s'attend à ce qu'elles progressent compte tenu du contexte marqué par une croissance modérée, des taux d'intérêt faibles et une inflation modeste. « Toutefois, compte tenu d'une croissance mondiale inégale et d'un endettement élevé, le cycle économique et notamment les pics de croissance économique seront moins marqués que par le passé », avertit le gestionnaire d'actifs.

Redoutant une rechute en récession et des tensions financières, les investisseurs s'inquiéteront par ailleurs des accès de faiblesse de la croissance.

Néanmoins, malgré cette volatilité potentielle, Schroders apprécie l'éventualité d'un redressement des dépenses d'investissement et d'une intensification probable des opérations de rapprochement. La baisse des cours pétroliers devrait pour sa part stimuler la croissance économique. En attendant, les investisseurs en actions britanniques pourraient notamment bénéficier d'un rendement du dividende anticipé de 3,8 % et d'une croissance du dividende de 6 à 8 %.

Matt Hudson, responsable de l'équipe Business Cycle Equity, préfère les actions sous-évaluées défensives et les valeurs de croissance défensives assorties d'une note inférieure et de bénéfices solides, comme les valeurs des télécommunications et pharmaceutiques. Il voit par ailleurs un potentiel haussier dans le groupe des financières, notamment certaines valeurs du secteur bancaire britannique dont les fonds propres réglementaires semblent s'améliorer et qui accordent une plus grande attention à leur coeur de métier. Ce qui pourrait se traduire par une hausse de la rémunération de leurs actionnaires.